vendredi 4 septembre 2009

Concert de Jazz

600 personnes sont venues ce mercredi 12 août écouter le talent des musiciens. Le temps magnifique de cette soirée dans le parc de Laroze et le silence des vignes ont été un cadre idéal pour mettre en valeur la musique.
Le plateau était constitué de:

Rick MARGITZA (saxophone)
Pierrick PEDRON (saxophone)
Vincent BOURGEYX (piano)
Jean-Jacques QUESADA (saxophone)
Peter GIRON (contrebasse)
Dré PALLEMAERTS (batterie)

Merci à eux pour leur talent.

La soirée s'est terminée par une dégustation
en plein air de Laroze 2001.

La Revue du Vin de France 16/20

Laroze 2006 (Septembre 2009)
D’une bonne fraîcheur, le vin possède un fruit qui a conservé de la vivacité. Son élégance lui va bien et en fait un beau classique.

Laroze 2006

Dégustation du 09 juin 2009 au château avec notre courtier, le maître de chai et Guy Meslin :
La robe est rouge foncée, profonde. Le nez est expressif, droit et net avec des notes de fruits rouges frais et murs comme la cerise noire, la prune, la mûre et des senteurs réglissées et vanillées.
En bouche l’attaque est riche, le vin est charnu avec un sentiment de puissance et de richesse, d’ampleur. Le potentiel de vieillissement est important. Le vin est sapide, goûteux. La longue finale est fraîche et très aromatique sur des notes vanillées et de fruits rouges.

La Revue du Vin de France 16/20

LAROZE 2007 (Septembre 2009)
Son nez déploie des notes de cassis frais, avec une petite touche de bois. La bouche est ample, avec une structure tannique qui doit s’affiner. Il a du potentiel.
(la dégustation a eu lieu juste après la mise en bouteilles qui a raffermi le vin. Il reprendra du moelleux et du charnu dans les mois suivants. Guy Meslin)

jeudi 9 juillet 2009

La vidéo sur le domaine est en ligne

vidéo sur Château Laroze
En attendant la soirée jazz où il n'y aura pas de
visite du domaine, je vous propose de le
découvrir en visualisant la
vidéo
de présentation de
Château Laroze.




Jazz à Laroze


TrompettisteUn Concert de jazz
aura lieu à Laroze en plein air le mercredi 12
août 2009 à 21h00
dans le cadre des
concerts itinérants dans le vignoble Bordelais "Jazz and
Wine" organisés par le saxophoniste Bordelais de
renommée internationale Jean-Jacques QUESADA.



Une dégustation de vin accompagnera cet évenement.

Ce concert est gratuit et ouvert à tous.

Réservation à l'adresse suivante.

Chacun de ces concerts est accompané
d'informations pratiques sur le don de moelle osseuse dans le cadre de
la lutte contre le cancer du sang qui est un des combats de JM.Quesada.

(Une tenue correcte et une bonne conduite seront les
conditions de réussite de cette manifestation).

mercredi 6 mai 2009

Médaille d'Or: Laroze 2006

Au « Concours Mondial de Bruxelles ». C’est une reconnaissance internationale de qualité qui place Laroze 2006 au rang des meilleurs vins produits dans le monde.
Nous en sommes très fiers.

jeudi 30 avril 2009

Laroze 2008 Primeurs (15-16/20)

Le château produit un vin de style moderne et flatteur. Le 2008 se présente sous cet angle, avec une attaque franche et massive, et un joli volume. L’ampleur en bouche est là, le fruit apparaît très mûr, légèrement confit et la structure tannique imposante est encore un peu anguleuse, il faudra que l’ensemble se fonde, ce qui donnera alors un vin charmeur et opulent.
(RVF: La Revue du Vin de France)

mercredi 29 avril 2009

Médaille d'Or: Laroze 2003

Les femmes et le vin, c'est un vaste sujet très prometteur. Elles ont consacré la grande qualité du millésime 2003 lors de leur concours "féminalise" du 23 avril dernier. C'est un clin d'oeil à l'histoire familiale qui me ravit car Laroze a été créé par une femme en 1882 (mon arrière, arrière grand-mère) et transmis par une autre dans les années 60 (ma grand mère).
Le terroir de silice sur argile y produit des vins ou la richesse et la puissance tannique se fond dans une palette qui donne une sensation de finesse et d'élégance qui sied aux palais féminins.
Les femmes de goût apprécient moins les tannins durs et rustiques et elles ont bien raison.
Merci aux dégustatrices et je souhaite un bel avenir à ce concours que je souhaite voir s'internationaliser de plus en plus.

(voir les résultats)

Salon de la Revue des Vins de France

Je serai présent sur le salon de la Revue des Vins de France les samedi 16 et dimanche 17 mai prochain au Palais Brognard à Paris (2ème).
et vous proposerai à la dégustation:
Château Laroze et Lafleur Laroze en 2004, 2005, 2006.

Il sera possible de passer commande sur le salon avec une remise de 10%.
En espérant vous y rencontrer.

(cliquez sur le titre pour atteindre le site du salon)

jeudi 9 avril 2009

Laroze 2008 Primeurs (16)

Guy Meslin continue sa progression qualitative en nous offrant un 2008 dans la lignée des 2005 et 2003.
La couleur est intense et belle. Le nez se distingue par une présence très fruitée et un caractère floral et crémeux. L'entrée en bouche caresse. Puis le vin devient soyeux, pulpeux et prend de l'ampleur au milieu. Il avance avec beaucoup de goût et une note de framboise très mûre. Il va crescendo et s'achève long, suave et assez complexe. Il possède un beau relief aromatique et tannique en bouche, sans aucune dureté.
La propriété a été touchée par la grêle le 28 juillet, ce qui a occasionné une très forte hétérogénéité sur la même grappe. M. Meslin m'indique avoir dépensé 85 000 euros pour sélectionner les meilleures baies. Et pour la première fois, 15 % de vin a été vendu en générique. Rendement final : 28 hl/ha - Assemblage : 80 % merlot et 20 % cabernet franc - Degré d'alcool : 13°2.
Jean-Marc Quarin www.quarin.com
(Face à un tel commentaire, j'ai du mal à accepter que la note ne soit pas supérieure...Laroze est à la cinquième position dans la classement de Mr Quarin des Grands Crus Classés de St Emilion.)GM.

Laroze 2008 Primeurs (87/90)

Grape, blackberry and tare aromas follow through a meduim body, with firm tannins and a solid finish. A compact wine.
J.Suckling (USA)
(Commentaire difficilement traduisible. Je ne retrouve pas vraiment les sensations du vin de Laroze dans ce commentaire)GM.

Laroze 2006 (90+)

Un millésime de Laroze hors du commun qui est même meilleur maintenant qu'il est en bouteilles! Il regorge d'arômes crémeux de prune mélangés avec de la crême de cassis et des notes minérales variées, aussi bien qu'une robe foncée de couleur rubis . Superbe intensité, de bonne corpulence, avec de la finesse et profondément emprunt d'arômes de prunes et de raisins et une finale irréprochable. Il a encore un potentiel d'amélioration compte tenu de sa délicieuse complexité gustative. On devra faire un effort pour l'attendre.
Alan Duran (USA)

Laroze 2007 (86-87+)

La tendreté et la maturité de ce vin nous donne des notes douces de prune mélées de cerise, de silex, avec des arômes de crême de cassis. La couleur rubis foncé, la corpulence intermédiaire, l'infusion de prune, et une sensation d'acidité basse. Il semble élaboré pour être un délicieux millésime à mettre en cave et consommer dans les prochains 12-15 ans.
Alan Duran (USA)

Suite à la grêle du 28 juillet 2008

Un petit retour en arrière sur cette grêle qui a endomagea 30% de notre vignoble. Les baies non éclatées par les impacts de grêle, restées rondes, ont eu leur maturation perturbée. Il ne fallait pas les mélanger aux autres dans la cuve.
Ainsi fin août, à un moment où nous n'avions aucune certitude sur l'issue de ce ce millésime, j’ai décidé d’investir 85 000€ pour perfectionner encore notre système de tri et pouvoir séparer les raisins les plus mûrs des autres ! Le principe est simple, doux et basé sur la densité de chaque baie. Le résultat qualitatif fut à la hauteur de l’effort financier.
Sans faire chuter fortement le rendement, cette grêle nous a fait produire 15% du volume global en Saint Emilion générique au lieu de faire du Grand Cru Classé.

Le rendement final de 41 hl de vin/ha se transforme en 28 hl/ha en Grand Cru Classé !
Finalement, ce choix qui s'est imposé de lui même après ce coup dur climatique, m'obligeant à contracter un emprunt en pleine tempête boursière aura eu un impact positif sur la qualité de la récolte non seulement en éliminant totalement les conséquences dues à la grêle mais aussi en affinant le profil gustatif du vin.
Ce progrès qualitatif devrait se confirmer dans les millésimes futurs.
Comme quoi, quand on croit au potentiel qualitatif de son terroir et que la ligne directrice est que chaque bouteille de Laroze doit être tout simplement délicieuse, on prend les bonnes décisions, même dans un environnement économique hostile!
C'est pourquoi j'en veux aux bouchonniers pour la plupart incapables de faire les efforts nécessaires (voir l'article plus bas dans la page).

mercredi 8 avril 2009

Dégustations primeurs

Bonjour à tous,
La semaine des dégustations primeurs du millésime 2008 est terminée.
Tous les acteurs importants du marché des vins étaient présents, pas en aussi grand nombre que d'habitude, mais ils sont venus manifester leur intérêt. Les journalistes aussi et c'est le plus important car quelque soit le marché de chaque cru, il est aujourd'hui acquis et reconnu par tous que 2008 est un très bon millésime avec parfois des nuances d'hétérogénéité selon les régions et les crus.
Apparement la région la plus réulière en qualité serait la rive droite avec Pomerol et Saint-Emilion ce qui paraît normal dans le cadre d'une année à maturation tardive où les terroirs précoces ont un avantage. Les journalistes sérieux sont mieux placés que moi pour en parler.

mardi 31 mars 2009

Le goût du Laroze 2007:

Je ne suis pas sûr d'être le moins bien placé pour en parler; en tout cas à ce jour, je suis un des seuls à détenir l'information, le vin n'ayant pas encore circulé. Alors allons-y sans arrière pensée.

Le vin est charmeur s'il en est, tous les éléments sont fondus et à leur place; le boisé est bien intégré et flatteur, il accompagne harmonieusement les notes fruitées très fraîches. Sans grande puissance, la structure tanique confère soyeux et velouté.

La finale prolonge ces sensations et donne la part belle à la fraîcheur aromatique. Il donnera beaucoup de plaisir dans un avenir proche et pourra aussi vieillir 6 à 10 ans dans une bonne cave.

C'est un millésime à ne pas manquer car bénéficiant d'un rapport "qualité/prix/plaisir gustatif" exceptionnel et d'un savoir faire toujours en progression à Laroze.

lundi 30 mars 2009

De la qualité des bouchons:


Actuellement dans la commande des matières sèches pour la mise en bouteilles, nous abordons souvent le sujet des bouchons, de leur qualité, de leur prix et malgré toute les précautions que l'on peut prendre avec nos fournisseurs, des déviations gustatives et olfactives qu'ils ne manquent pas de causer de temps à autre.
Ceci étant vrai pour tous les vins, quels que soit leur prix qui utilisent les lièges naturels. Quand un vin est bouchonné ou dont les tanins sont secs et le caractère fruité éteint, aucun consommateur pense se plaindre auprés du bouchonnier qui en a toute la réelle responsabilité. Le bouc émissaire est toujours le château et c'est la réputation de la marque qui en subit les conséquences.
Les articles de professionnels et d'amateurs se multiplient à ce sujet, car il n'est plus acceptable à l'époque de la traçabilité, que tout le travail réalisé pour élaborer une grande bouteille de vin soit pollué par un obturateur défectueux.
Les mentalités évoluent, peu à peu des bouchons techniques à base de liège sont mis au point et de plus en plus utilisés, pas encore dans les grands vins de Bordeaux, mais si les bouchonniers ne solutionnent pas rapidement ce problème un virage pourrait être pris dans les dix ans à venir, voire moins. Car je trouve absolument intolérable et inacceptable de voir notre travail ainsi bafoué même dans des proportions qui restent minimes.
Car chaque consommateur doit avoir accès au meilleur du vin, il a payé pour cela.

samedi 28 mars 2009

Comment expliquer à nos clients que 2008 est superbe alors que l’été manqua de chaleur ?

La première quinzaine de juillet fut belle et chaude au moment ou les baies de raisins sont en pleine croissance ce qui a permis aux pellicules de s’épaissir pour se protéger du soleil. Cette première étape a permis ensuite aux raisins de se protéger des agressions extérieures pendant la longue période finale de maturation et d’apporter une quantité importante de tanins et de couleur.
La deuxième raison est cette longue arrière saison exceptionnelle qui nous a autorisé à prolonger le cycle végétatif de 16 jours. Au lieu de vendanger à 45 jours de la date de mi-véraison, nous avons patienté jusqu’à 60 jours, les grappes conservant un bon état sanitaire, ce qui est absolument exceptionnel.
Cette prolongation n’a en aucun cas remplacé le manque de chaleur du mois d’août mais a permis aux tanins de mûrir lentement et, fait inhabituel, à l’abri des excès de chaleurs qui les brûlent et modifient les arômes.
Le résultat donne aux tanins une douceur toute particulière, dés la fin des fermentations alcooliques, avec une sensation précoce d’intégration. Les arômes sont très frais, très présents et très intenses.
Ce millésime est complet, il a tout pour lui et chaque chose est à sa place.2008 est supérieur à 2006 car plus riche et il est ce que l’on a fait de mieux depuis 2005.
J’ai l’habitude de dire que c’est un Grand Millésime entré discrètement par la petite porte sans qu’on s’en doute.

Merci à la mère nature de nous étonner encore de cette belle façon.

jeudi 26 février 2009

"Ten years after":

Récemment j'ai été contacté par un négociant qui collecte des échantillons pour une dégustation de journalistes et d'experts en Angleterre. Je trouve le concept de regoûter les vins dix ans plus tard est très intéressant car il permet de repérer les crus qui déçoivent, confirment leurs qualités ou amplifient positivement les impressions qu'ils ont donné lors des dégustations primeurs, au printemps qui suit la récolte.
Cela permet de mettre en perspective ces dégustations primeurs au cours desquelles les notes données par les journalistes deviennent des repères définitifs pour le restant de la vie du vin. Les échantillons dégustés en primeurs sont le reflet du niveau qualitatif de la récolte d'un domaine et non celui de l'assemblage définitif. Cette façon de déguster les vins avant qu'ils ne soient aboutis peut inciter des viticulteurs à en mettre plein la vue sachant que les vins ne sont plus regoûtés par la suite.
Ceci dit, je trouve que dix ans, c'est très long et que regoutter les vins un an après la mise en bouteille (three years after) permettrait de coller davantage à la réalité économique car les vins sont encore disponibles à la vente, puis à l'âge de cinq ans ou le fondu et l'harmonie s'exprime pleinement. La dégustation dix ans plus tard permet de vérifier la tenue des vins, la qualité de leurs tanins (asséchants? soyeux?) et surtout de vérifier la notion du plaisir qu'ils donnent.
Je crois que Jean-Marc Quarin associe à une note de dégustation un coefficient "plaisir procuré par ce vin".
N'est-ce pas une bonne idée?

mercredi 25 février 2009

Chronique sur le goût du vin

JM.Quarin, dans sa dernière publication n°57 de janvier 2009, va au-delà des commentaires habituels de dégustation en levant une partie du voile sur ses ressentis personnels sur le goût du vin, nous décrivant certains de ses repères olfactifs et gustatifs pour essayer de nous les transmettre.
Cet homme là fait beaucoup plus que beaucoup de ses confrères pour tenter d’expliquer les différences gustatives entre les grands vins et les autres, sans compromis.
A lire sur papier ou en ligne sur www.quarin.com.
Existe aussi en version anglaise.

Le livre repère sur la place de Bordeaux :

Le bureau de courtage « Les Grands Crus », spécialisé dans les transactions de vins entre les propriétés Bordelaises et les négociants en vins de Bordeaux, a édité à 800 exemplaires seulement (quel dommage) un superbe livre à l’occasion des dix ans d’existence de leur bureau.
Les auteurs ne sont pas tombés dans ce qui aurait pu être une compilation ennuyeuse de souvenirs, mais au travers d’interviews de personnalités marquées du commerce des vins de Bordeaux, apportent un regard lucide et intelligent sur le fonctionnement de « la place de Bordeaux »qui permet de mieux comprendre son fonctionnement, ses atouts et ses excès.
Ce livre reflète, dans ses textes, sa construction et son design, toute la dynamique de ces jeunes courtiers qui ont su prendre par leur talent professionnel, leur puissance de travail et leur clairvoyance, une place incontournable qui fait aujourd’hui référence sur le marché des grands vins de Bordeaux.