jeudi 30 avril 2009

Laroze 2008 Primeurs (15-16/20)

Le château produit un vin de style moderne et flatteur. Le 2008 se présente sous cet angle, avec une attaque franche et massive, et un joli volume. L’ampleur en bouche est là, le fruit apparaît très mûr, légèrement confit et la structure tannique imposante est encore un peu anguleuse, il faudra que l’ensemble se fonde, ce qui donnera alors un vin charmeur et opulent.
(RVF: La Revue du Vin de France)

mercredi 29 avril 2009

Médaille d'Or: Laroze 2003

Les femmes et le vin, c'est un vaste sujet très prometteur. Elles ont consacré la grande qualité du millésime 2003 lors de leur concours "féminalise" du 23 avril dernier. C'est un clin d'oeil à l'histoire familiale qui me ravit car Laroze a été créé par une femme en 1882 (mon arrière, arrière grand-mère) et transmis par une autre dans les années 60 (ma grand mère).
Le terroir de silice sur argile y produit des vins ou la richesse et la puissance tannique se fond dans une palette qui donne une sensation de finesse et d'élégance qui sied aux palais féminins.
Les femmes de goût apprécient moins les tannins durs et rustiques et elles ont bien raison.
Merci aux dégustatrices et je souhaite un bel avenir à ce concours que je souhaite voir s'internationaliser de plus en plus.

(voir les résultats)

Salon de la Revue des Vins de France

Je serai présent sur le salon de la Revue des Vins de France les samedi 16 et dimanche 17 mai prochain au Palais Brognard à Paris (2ème).
et vous proposerai à la dégustation:
Château Laroze et Lafleur Laroze en 2004, 2005, 2006.

Il sera possible de passer commande sur le salon avec une remise de 10%.
En espérant vous y rencontrer.

(cliquez sur le titre pour atteindre le site du salon)

jeudi 9 avril 2009

Laroze 2008 Primeurs (16)

Guy Meslin continue sa progression qualitative en nous offrant un 2008 dans la lignée des 2005 et 2003.
La couleur est intense et belle. Le nez se distingue par une présence très fruitée et un caractère floral et crémeux. L'entrée en bouche caresse. Puis le vin devient soyeux, pulpeux et prend de l'ampleur au milieu. Il avance avec beaucoup de goût et une note de framboise très mûre. Il va crescendo et s'achève long, suave et assez complexe. Il possède un beau relief aromatique et tannique en bouche, sans aucune dureté.
La propriété a été touchée par la grêle le 28 juillet, ce qui a occasionné une très forte hétérogénéité sur la même grappe. M. Meslin m'indique avoir dépensé 85 000 euros pour sélectionner les meilleures baies. Et pour la première fois, 15 % de vin a été vendu en générique. Rendement final : 28 hl/ha - Assemblage : 80 % merlot et 20 % cabernet franc - Degré d'alcool : 13°2.
Jean-Marc Quarin www.quarin.com
(Face à un tel commentaire, j'ai du mal à accepter que la note ne soit pas supérieure...Laroze est à la cinquième position dans la classement de Mr Quarin des Grands Crus Classés de St Emilion.)GM.

Laroze 2008 Primeurs (87/90)

Grape, blackberry and tare aromas follow through a meduim body, with firm tannins and a solid finish. A compact wine.
J.Suckling (USA)
(Commentaire difficilement traduisible. Je ne retrouve pas vraiment les sensations du vin de Laroze dans ce commentaire)GM.

Laroze 2006 (90+)

Un millésime de Laroze hors du commun qui est même meilleur maintenant qu'il est en bouteilles! Il regorge d'arômes crémeux de prune mélangés avec de la crême de cassis et des notes minérales variées, aussi bien qu'une robe foncée de couleur rubis . Superbe intensité, de bonne corpulence, avec de la finesse et profondément emprunt d'arômes de prunes et de raisins et une finale irréprochable. Il a encore un potentiel d'amélioration compte tenu de sa délicieuse complexité gustative. On devra faire un effort pour l'attendre.
Alan Duran (USA)

Laroze 2007 (86-87+)

La tendreté et la maturité de ce vin nous donne des notes douces de prune mélées de cerise, de silex, avec des arômes de crême de cassis. La couleur rubis foncé, la corpulence intermédiaire, l'infusion de prune, et une sensation d'acidité basse. Il semble élaboré pour être un délicieux millésime à mettre en cave et consommer dans les prochains 12-15 ans.
Alan Duran (USA)

Suite à la grêle du 28 juillet 2008

Un petit retour en arrière sur cette grêle qui a endomagea 30% de notre vignoble. Les baies non éclatées par les impacts de grêle, restées rondes, ont eu leur maturation perturbée. Il ne fallait pas les mélanger aux autres dans la cuve.
Ainsi fin août, à un moment où nous n'avions aucune certitude sur l'issue de ce ce millésime, j’ai décidé d’investir 85 000€ pour perfectionner encore notre système de tri et pouvoir séparer les raisins les plus mûrs des autres ! Le principe est simple, doux et basé sur la densité de chaque baie. Le résultat qualitatif fut à la hauteur de l’effort financier.
Sans faire chuter fortement le rendement, cette grêle nous a fait produire 15% du volume global en Saint Emilion générique au lieu de faire du Grand Cru Classé.

Le rendement final de 41 hl de vin/ha se transforme en 28 hl/ha en Grand Cru Classé !
Finalement, ce choix qui s'est imposé de lui même après ce coup dur climatique, m'obligeant à contracter un emprunt en pleine tempête boursière aura eu un impact positif sur la qualité de la récolte non seulement en éliminant totalement les conséquences dues à la grêle mais aussi en affinant le profil gustatif du vin.
Ce progrès qualitatif devrait se confirmer dans les millésimes futurs.
Comme quoi, quand on croit au potentiel qualitatif de son terroir et que la ligne directrice est que chaque bouteille de Laroze doit être tout simplement délicieuse, on prend les bonnes décisions, même dans un environnement économique hostile!
C'est pourquoi j'en veux aux bouchonniers pour la plupart incapables de faire les efforts nécessaires (voir l'article plus bas dans la page).

mercredi 8 avril 2009

Dégustations primeurs

Bonjour à tous,
La semaine des dégustations primeurs du millésime 2008 est terminée.
Tous les acteurs importants du marché des vins étaient présents, pas en aussi grand nombre que d'habitude, mais ils sont venus manifester leur intérêt. Les journalistes aussi et c'est le plus important car quelque soit le marché de chaque cru, il est aujourd'hui acquis et reconnu par tous que 2008 est un très bon millésime avec parfois des nuances d'hétérogénéité selon les régions et les crus.
Apparement la région la plus réulière en qualité serait la rive droite avec Pomerol et Saint-Emilion ce qui paraît normal dans le cadre d'une année à maturation tardive où les terroirs précoces ont un avantage. Les journalistes sérieux sont mieux placés que moi pour en parler.