Actuellement dans la commande des matières sèches pour la mise en bouteilles, nous abordons souvent le sujet des bouchons, de leur qualité, de leur prix et malgré toute les précautions que l'on peut prendre avec nos fournisseurs, des déviations gustatives et olfactives qu'ils ne manquent pas de causer de temps à autre.
Ceci étant vrai pour tous les vins, quels que soit leur prix qui utilisent les lièges naturels. Quand un vin est bouchonné ou dont les tanins sont secs et le caractère fruité éteint, aucun consommateur pense se plaindre auprés du bouchonnier qui en a toute la réelle responsabilité. Le bouc émissaire est toujours le château et c'est la réputation de la marque qui en subit les conséquences.
Les articles de professionnels et d'amateurs se multiplient à ce sujet, car il n'est plus acceptable à l'époque de la traçabilité, que tout le travail réalisé pour élaborer une grande bouteille de vin soit pollué par un obturateur défectueux.
Les mentalités évoluent, peu à peu des bouchons techniques à base de liège sont mis au point et de plus en plus utilisés, pas encore dans les grands vins de Bordeaux, mais si les bouchonniers ne solutionnent pas rapidement ce problème un virage pourrait être pris dans les dix ans à venir, voire moins. Car je trouve absolument intolérable et inacceptable de voir notre travail ainsi bafoué même dans des proportions qui restent minimes.
Car chaque consommateur doit avoir accès au meilleur du vin, il a payé pour cela.
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