La reconnaissance de la qualité des vins de Laroze par les dégustateurs internationaux progresse, je parle de qualité en tant que telle c'est à dire par rapport aux autres crus et non par rapport au millésime.
Il est tentant de comparer les notes entre elles mais chaque critique a sa propre grille de notation et il manque dans cette revue de presse le rang de Laroze par rapport aux autres Grand Crus Classés dégustés ce jour là.
Beaucoup ne goûtent Laroze qu'en primeur et ne se rendent pas compte du potentiel de garde de ces vins et de la fraîcheur aromatique qu'ils conservent quand d'autres, plus puissants au départ, sèchent ou manquent de goût au vieillissement.
Il y a là un gros travail d'information à faire qui devrait inciter les journalistes à se lâcher un peu plus sur la note qui est encore en retrait par rapport au commentaire souvent élogieux.
La caractéristique de Laroze cette année est la maturité des tanins associée à la fraîcheur aromatique; le caractère trés fondu et trés intégré des tanins en début d'élevage a fait croire à certains que le vin sera d'évolution plus rapide alors qu'il n'en est rien. Ceux qui évolueront plus vite sont ceux qui aujourd'hui manquent de goût car le merlot était ramassé trop tard.
Il y a pour beaucoup une méconnaissance du terroir de Laroze qui est de silice sur argile et est capable de produire des vins riches et complexes avec la fraîcheur aromatique en plus.
Pour finir, je trouve qu'un commentaire de journaliste reflète de la même façon les caractéristiques du vin ressentie par cette personne ce jour là, que la personnalité du dégustateur. Par exemple dans cette revue de presse je ressent selon les dégustateurs: de la générosité, du désintérêt, un côté cassant, de l'enthousiasme, de la sensualité, du repli sur soi...
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